Saison 3 Épisode 1 : WordPress changer son thème

Dans la saison 3 épisode 1, on se dit qu’après deux ans, et si vous demandez à quoi pouvait bien ressembler notre premier article, jugez par vous même, on pourrait changer notre site WordPress pour intégrer un thème qui fasse plus professionnel, et plus sympa d’utilisation tant pour les Clients que pour la Société, mais « qui va piano va sano ».

On veut trop souvent aller vite et évidemment on oublie que si trente ans auparavant on programmait, on peut toujours le faire aujourd’hui et c’est même recommandé si on ne veut pas charger des centaines de kilos de scripts qui ne servent à rien.

On fait confiance à des experts ou pseudo experts parce que l’on se dit que s’ils ont écrit des centaines d’articles à ce sujet, ils doivent maitriser le sujet.

Première grave erreur.

1-Personne ne connait mieux votre site WordPress que vous

Écrire au kilomètre ne fait pas de vous un expert, surtout si l’expert en question ne peut répondre à des questions simples sur l’impact du changement en terme de vitesse. Soit dit en passant, si vous voulez des réponses sur WordPress et l’impact des plugins, tournez vous vers les sites américains.

Juste une petite info, si d’aventure vous souhaitiez essayer divi, divi builder ou tout autre constructeur de pages regardez d’abord le nombre de scripts ajoutés.

C’est une usine à gaz.

A aujourd’hui on ajoute plus de 1200 scripts, donc forcément quelques centaines de kilos à la première page. Pas génial pour gagner en vitesse.

Ah oui effectivement c’est visuel, ça attire mais c’est tellement long à charger que si votre visiteur n’est pas super motivé, il quittera votre site WordPress avant même la fin de l’affichage de la première page.

Alors on si on se décide à changer de thème pour un meilleur rendu utilisateur et une expérience plus fluide. Il faut que cela en vaille vraiment la peine.

Or pour nous, une semaine de tests, de galères, de rendus improbables, avec bien sûr et c’est normal, une baisse de fréquentation pour se rendre compte qu’on y a beaucoup perdu. D’abord en vitesse, et là c’est abyssal. Et parce qu’une photo vaut milles mots voici une sorte d’avant après.

L’avant c’est en ayant choisi de passer sur un thème WordPress plus pro et là horreur en terme de temps de chargement.

Performance de notre site WordPress mesuré sur GTMetrix
Une performance très dégradée pour un rendu hypothétique.

Bon la structure, même en progressant un peu on va avoir du mal à gratter les 3% manquants… Quoique.

2-Pour WordPress le plus simple est souvent le mieux

On rétablit notre ancien thème, beaucoup moins « user-friendly » mais beaucoup plus rapide

On a rétabli notre ancien site WordPress moins "user-friendly", mais tellement plus rapide.

On a quand même gagné 2% sur la structure. Le dernier % on oublie, cela représenterait une énergie folle pour un gain très minime. En revanche sur la performance on va pouvoir évoluer.

3-Bien choisir son provider WordPress

3-1 Premier axe changement de type d’hébergement.

Nous conservons notre provider. Nos sites WordPress sont hébergés par Infomaniak. Ils ont toujours été là en cas de problème, acceptent de nous réexpliquer 10 fois la même chose, donc on leur renouvelle notre confiance et on signe des deux mains. Si vous devez faire le choix d’un provider pensez à eux..

J’adore la Suisse, pour ses fromages, ses montagnes, et ses providers. Un peu de pub ne fait jamais de mal. Nous allons en revanche tenter le serveur Cloud hébergé à la place du serveur mutualisé. Plus cher mensuellement mais sans doute plus rentable rapidement.

3-2 WordPress via CDN

Deuxième axe de développement. Bon on y pensait aussi mais le CDN c’est également un poste conséquent. Et parce que tout le monde ne sait pas à quoi cela sert vraiment, nous allons faire un petit article là dessus aussi.

3-3 On n’est jamais aussi bien servi que par soi même

Donc pour ne pas reperdre ce que nous allons gagner en renforçant notre infrastructure,nous allons nous réorienter vers le développement de nos besoins applicatifs.

Et là, l’illumination vient, puisqu’on dispose de plusieurs sites, et qu’ils sont loin d’être tous en production, on va en profiter pour tester nos développements personnels sur des sites qui nous appartiennent et sur lesquels on ne risque rien parce que quasiment aucun utilisateur n’y vient jamais.

Donc en résumé, on retient que si les plugins sont surement utiles, un ils coutent cher si on veut la version complète, deux ils sont longs à mettre en œuvre et davantage encore pour voir les résultats, et trois on n’est jamais aussi bien servi que par soi même.

4- Conclusion

Nous allons développer notre propre thème et notre template. Même si nous utilisons une base bootstrap, css, html, au moins il n’y aura que les fonctions correspondant effectivement à nos besoins.

On en revient bien à l’idée de départ « qui va piano va sano ».

Et vous quel est votre choix pour votre site WordPress ?